Messieurs,
J'ai longuemenent discuté de votre offre d'emploi avec mon perroquet ce matin et il m'a convaincu d'y répondre. Néammoins il trouve que le salaire n'est pas assez élevé. Il est prêt à négocier une partie de la rémunération en graines ou en fruits confits (ils lui donnent des maux d'estomac mais pourtant il en raffole, impossible de le raisonner à ce sujet).
Enfin bref, je ne vais pas vous ennuyer plus longtemps avec mon perroquet. C'est un gris du Gabon. C'est mon père qui me l'a rapporté d'un voyage d'affaire. Au début il ne parlais pas et puis il a appris avec l'aide du chien. J'avais appris à parler au chien pour qu'il m'aide à faire mes devoirs quand j'étais au lycée. Au lycée, il y avait une fille qui ne parlait jamais. Au début je croyais qu'elle était muette mais en fait non car elle n'arrêtait pas de bavarder.
Voilà, donnez-moi des nouvelles ça me fera plaisir. Le perroquet vous embrasse.
Si la réponse se fait attendre, n'hésitez pas à relancer le recruteur:
Messieurs,
Je n'ai toujours pas de nouvelles de votre part concernant mon embauche au poste de conseiller agricole. Cherchez-vous à me rendre fou ? Si oui, je vous réduirai en morceaux et vous mangerai tout cru avec de la bière. Dans le cas d'un simple retard de courrier, veuillez-ne pas tenir compte de la présente lettre.